mardi 15 février 2011

LE SYSTEME FRANCAIS CASSE LES FAMILLES


  Scandale à Saint Malo 





 

 

 

 REVENDICATIONS DES MANIFESTATIONS





-La justice est un service public au service des citoyens et
 Non l’inverse


-Les enfants doivent être protéger par la justice

 

 

 

LE SYSTEME FRANCAIS CASSE LES FAMILLES EN ISOLANT LES ENFANTS D'UN PARENT OU DES PARENT


2 février 2011 17h53 | Par Blandine Philippon 54 commentaire(s)

Même pas le temps des adieux pour Cindy

La petite Cindy, 5 ans, a été retirée à sa famille d'accueil ce matin. Elle est partie sans avoir le temps de dire au revoir à Séverine et François Boyer qui élevaient la fillette depuis qu'elle a deux mois

 Séverine et François ont conduit ce matin la petite Cindy à l'unité territoriale de l'Aide sociale de Condom(PHOTO AFP)

Séverine et François ont conduit ce matin la petite Cindy à l'unité territoriale de l'Aide sociale de Condom(PHOTO AFP)

Ce matin, à contre-coeur, mais comme prévu, Séverine et François ont conduit la petite Cindy à l'unité territoriale de l'Aide sociale de Condom où la fillette devait faire la connaissance de sa nouvelle famille d'accueil, avant un départ définitif fixé à vendredi prochain. Mais rien ne s'est déroulé comme prévu ce matin. "Alors que nous patientions dans la salle d'attente, nous avons vu Cindy à qui l'on avait remis son manteau, sortir d'un bureau au bout de dix minutes, encadrée de personnels de l'Aide sociale à l'enfance. On nous a dit qu'en fin de compte, Cindy allait rencontrer sa future nouvelle famille d'accueil à son domicile et que nous la récupérerions vers midi au plus tard" relate Séverine.
"A tout à l'heure ma puce" auront finalement été les derniers mots que Cindy aura entendu du couple qui l'élève depuis cinq ans. Car environ trois quarts d'heure après le départ de la fillette, alors qu'ils attendaient de nouveau dans cette même salle d'attente de l'UTAS, "on est venu [nous] dire que c'était terminé, que Cindy était partie et que nous ne la reverrions plus".
Une précipitation qui fait tout de même peser de sérieux doutes sur le sacro-saint "intérieur supérieur de l'enfant" invoqué par Philippe Martin, le président du Conseil général, qui défend bec et ongles le "professionnalisme" des agents de l'ASE. Car hier matin, la petite a quitté l'UTAS pour un nouveau foyer, sans aucune affaire personnelle. "Elle est partie avec ce qu'elle avait sur le dos: son gros manteau parce qu'il fait froid, et son petit chapeau. Elle n'a même pas son doudou. Rien", s'émeut François.
Terraube · Gers
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Le commerce d'enfants dévoilé en 2010 on compte UN MILLION CENT CINQUANTE MILLE FONCTIONNAIRES TERRITORIAUX D'ACTION SOCIALE avalant un budget de fonctionnement de CINQUANTE SIX MILLIARDS D'EUROS.


Le journal La Croix révèle cette étude qui fait suite, 10 ans plus tard, au rapport Naves-Cathala de 2000, en ligne sur www.la-croix.com,

  Pierre Naves, l’un des deux auteurs du rapport, déclarer que sur environ 150.000 enfants placés, la moitié au moins n’auraient jamais dû l’être.

Venez rejoindre le cedif : CEDIF
groupement de parents et de grand-parents en colère dénonçant des milliers de  "vols d'enfants"  non justifiés.

Tombe la neige passe la justice… 

Si la neige a paralysé la Lorraine en décembre, elle n’a pas empêché tout le monde de travailler. Une avocate vient d’adresser un courrier au bâtonnier de son barreau référent (Nancy) pour dénoncer un dysfonctionnement du tribunal de Briey dont sa cliente, Prescillia, a été victime. Agée de 21 ans, cette habitante de Jarny souhaite récupérer sa fille qui est placée depuis quatre ans. Une audience de jugement en assistance éducative était programmée le 17 décembre dernier mais les fortes intempéries ont rendu impossible le déplacement de la jeune femme et de son conseil devant la juridiction.
« Il y avait vingt centimètres de neige et aucun train ne dessert Briey », rappelle M e Staechelé. Surtout, l’avocate s’était renseignée le matin même auprès du tribunal. Elle avait alors appris que le greffe des mineurs n’était pas joignable et que, de toute façon, les audiences étaient annulées.
Or, les parties ont finalement reçu copie du jugement… statué en leur absence ! « Le juge a reconduit le placement et durci les conditions du droit de visite et d’hébergement, sans nous entendre », s’étonne l’avocate. Qui a fait appel de la décision et soulevé cette nullité. « Les hivers rigoureux vont se multiplier, conclut-elle. J’espère que cette jurisprudence ne deviendra pas la norme. »
Publié le 07/01/2011
 http://www.republicain-lorrain.fr/fr/index.html


15.05.2010

Enfants placés : du chemin reste à faire !

Le quotidien « La Croix » www.la-croix.com, à l’occasion de la fête de l’Ascension, a consacré le cahier central de son numéro 38662 – mercredi 12, jeudi 13 mai 2010 - au sujet suivant : « La souffrance des parents d’enfants placés » à partir d’ « une étude de l’Observatoire national de l’action sociale » laquelle « montre certains effets pervers des dispositifs de signalement des enfants en danger ».

Le journal La Croix révèle cette étude qui fait suite, 10 ans plus tard, au rapport Naves-Cathala de 2000, en ligne sur www.la-croix.com, qui avait plongé au cœur des motfs officiels des placements d’enfants, des enfants situés le plus souvent dans la zone ATD Quart monde.

Depuis l’an 2000, j’ai entendu à plusieurs reprises l’Inspecteur Général ¨Pierre Naves, l’un des deux auteurs du rapport, déclarer que sur environ 150.000 enfants placés, la moitié au moins n’auraient jamais dû l’être.

Dans le cahier central, en page 13, sous le titre « Les parents d’enfants placés veulent être mieux traités », l’histoire de 7 enfants, avec handicap de la maman, nous est contée. Mention suivante est faite en fin d’article : « les voix des parents souffrant de s’être fait retirer « injustement » leurs enfants se font de plus en plus entendre, via notamment les blogs des associations de parents qui se sont créées. « On met les parents de côté, et on ne respecte pas nos droits », dénonce Catherine Gadot, présidente de l’association Le Fil d’Ariane. »

En page 14 il est indiqué que « La plupart des familles suivies par les services sociaux ne sont pas en effet à proprement parler maltraitantes ». L’une des difficultés du dispositif de protection de l’enfance tient au fait qu’ « il est davantage dominé par la gestion des risques, le principe de précaution. Le loi du 5 mars 2007 souligne la nécessité d’établir un équilibre entre la protection de l’enfance et la promotion du rôle des familles pour éviter de les disqualifier ».

Toujours en page 14 un autre témoignage de maman, cette fois anonyme, est cité par La Croix qui l’a estimé représentatif des nombreux témoignages recueillis par ce journal au sujet de familles dont les enfants ont été placés sans leur accord. La famille en question a également un handicap, et a vu ses 3 enfants de 9, 5 et 3 ans placés depuis 3 ans.

En page 15, un entretien avec une responsable d’ATD Quart Monde rappelle que les enfants placés sont en majorité issus de familles pauvres. Ils sont placés plus pour « carences éducatives » que pour de vraies maltraitances présentes seulement dans 10 % à 20% des cas.

Suit, toujours en page 15, la présentation de l’association RETIS, Recherche, éducation, territoire, interventions, sociabilités, 18 rue Ferdinand-Dubouloz, 74200 Thonon-les –Bains, tél 04 50 72 26 20.
Son directeur, Mohamed L’Houssni, a imaginé une solution originale pour que parents et enfants vivent mieux le placement.

Un dernier article en page 15 tente de décrire en quoi « les droits des familles » ne sont « pas toujours respectés ».

Les 4 èmes Assises nationales de la protection de l’enfance se dérouleront les 28 et 29 juin à Marseille autour du thème « Souffrance des famlles, désarroi des professionnels. Comment retisser le lien ? ». Renseignement au 01 53 10 24 10

Si les parents sont à mieux écouter, la voix des enfants placés injustement à partir de l’âge du discernement dit aussi âge de raison reste généralement étouffée.
Ce qui est, à mon sens, insupportable.

En attendant une prise de consncience de tous – et pas seulement des personnes immergées dans le travail social ou aidant des familles désignées comme appartenant à ATD Quart Monde - voici les coordonnées du Fil d’Ariane France, l’association créée et dirigée par Catherine Gadot citée en page 13 : Fil d'Ariane France : prévention et soutien des familles dans le placement d'enfants 3 allée des Aubépines 93600 Aulnay-sous-Bois Tél./Fax : 01 48 69 87 29 Courriel : lefildariane93 wanadoo.fr.

Il est à espérer que toutes les souffrances inutiles d’enfants placés et de leurs familles ne seront plus un jour qu’un mauvais souvenir. 
Contact : francoiseboisseau@wanadoo.fr




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