dimanche 28 mars 2010

«Les infiltrés» sont de retour sur France 2 le 6 avril à 22h20, Le documentaire sera suivi d'un débat.


«Les infiltrés» traquent les pédophiles

 

Le magazine d'investigation en caméra cachée qui avait fait polémique sur France 2 l'an dernier, revient avec une enquête sur les «prédateurs sexuels».

storybild David Pujadas et «Les infiltrés» sont de retour. (Photo: DR)
Plus de 750 000 pédophiles seraient en permanence connectés au web pour manipuler un mineur à des fins sexuelles, selon un rapport de l'Onu. En France, plus d'un enfant sur trois a déjà été approché par un inconnu via des «chats» sur internet, affirment les associations.
Ce phénomène, appelé «grooming», beaucoup en ont entendu parler, mais qui sont ces «prédateurs»? Comment opèrent-ils? Les sites pour ados sont-ils vraiment sécurisés? Que fait la police? Pour y répondre, des reporters de l'agence Capa ont infiltré pendant près d'un an le réseau pédophile.
Ils se sont connectés sur la toile en se mettant dans la peau d'une adolescente. «C'était la partie la plus facile de l'enquête: il a suffit de s'inscrire, les prédateurs venaient à nous!», raconte Laurent Richard, le rédacteur en chef.
Muni d'une caméra cachée, il s'est présenté aux rendez-vous donnés par ces pédophiles, pour les faire parler (avec voix truquées et visages floutés). «Je leur ait dit que j'étais journaliste. Jamais ils n'ont fui. Ces gens-là ont parlé pour la première fois», témoigne-t-il.
«Les infiltrés» sont allés voir du côté des «chat» pour adolescents, soit-disant sécurisés, pour montrer qu'il n'en est rien... même chez le leader, ado.fr, propriété de Lagardère. «Une heure après notre interview, ils ont renforcé leur sécurité», selon Laurent Richard.
Ils ont aussi réussi à infiltrer le réseau en se faisant passer pour pédophiles. Ainsi ils ont pu rencontrer des violeurs d'enfants en «activité» depuis des années et jamais arrêtés, des collectionneurs de fichiers pédopornographiques...
«J'ai mis beaucoup de temps pour les mettre en confiance. Ces gens sont tournés vers leur obsession, ils ne m'ont jamais regardé dans les yeux», raconte Laurent Richard, éprouvé par cette expérience.
«Parfois j'avais envie de vomir en voyant leurs photos mais je devais me retenir pour continuer mon interview», dit-il.
Pour les combattre, les forces de police semblent dérisoires et en retard. Cela fait seulement 9 mois que les policiers peuvent utiliser un pseudonyme sur internet...
Une fois l'enquête terminée, les reporters ont dénoncé à la police tous les pédophiles rencontrés - l'un a été arrêté depuis - car la loi rend complice tout témoin d'agissements sur mineurs.
«Les infiltrés» sont-ils des auxiliaires de police? «Non, des citoyens», répond Hervé Chabalier, le patron de Capa, pour qui la vocation des «infiltrés» est de dénoncer des «systèmes, pas des gens».
«On ne mélange pas les genres mais dans ce cas précis, la loi va au-delà du secret des sources. On le savait en démarrant l'enquête», ajoute-t-il.
«On ne va pas s'empêcher de dénoncer un violeur de mineurs parce qu'on a notre carte de presse!», renchérit David Pujadas, le présentateur.
«L'enquête a permis de voir que le filet des policiers avait des mailles énormes. Mais le but n'est pas d'emmerder la police, qui espère d'ailleurs, en "off", que ce reportage lui permettra d'avoir plus de moyens», commente Hervé Chabalier.
«Les infiltrés» (cinq autres magazines seront proposés dans les prochaines semaines) n'ont utilisé la caméra cachée qu'à «bon escient, pour aller voir derrière les portes qui se ferment lorsqu'on a jugé que c'était contraire à l'intérêt public», résume Hervé Chabalier.
Le documentaire sera suivi d'un débat.
«Les infiltrés», France 2 le 6 avril à 22h20.




la citation directe ou
COMMENT RIDICULISER UNE BANDE DE MALFRATS




Devant le tribunal correctionnel de SAINT-MALO, 
un père de famille divorcé accuse, en citation directe,

Patrick Chevrier, président de TGI de DINAN, 
Jean-Michel Sourdin bâtonnier de l'Ordre des avocats,
Isabelle ROY la mère de l'enfant, 
Thierry NUSS responsable de l'association "Le Goëland, 
GICQUEL éducateur de l'Apase (association pour l'action sociale et éducative en Ille-et-Vilaine), 
pour "escroquerie au jugement"

Il estime que son droit de visite parental lui a été retiré de façon particulièrement illégale.
Dans cette affaire d'attribution du droit de visite du père, plusieurs experts ont refusé de visionner
une vidéo des gendarmes, démontrant les faits d'agression sexuelle de Guillaume ROY, le "tonton",
sur la fillette de trois ans.
De toute évidence, un complot judiciaire se serait mis en place, afin d'éviter le déshonneur du grand
père Claude ROY et la mise au grand jour d'une affaire de pédophilie.
Il semblerait que le procureur de Saint-Malo, Alexis BOUROZ (qui part pour Lorient) se soit rangé
du côté des pédophiles : " Le coeur balance entre le cocasse et le pathétique, a-t-il estimé en
demandant 15 000€ de consignation, en prévision des amendes civiles qui ne manqueront
d'être demandées pour procédures abusives".
Le procureur Alexis BOUROZ anticipe donc.
Les avocats des accusés dénoncent un acharnement sans objet au travers d'une dizaine de procédures
diverses intentées depuis des années devant les tribunaux de Saint-Brieux, Dinan, et Saint-Malo et
ont l'intention de réclamer des dommages et intérêts importants.
Le conseil du plaignant demande que la consignation soit à la mesure des modestes revenus (500€ par mois)
de son client, pour ne pas l'empêcher d'accéder à un procès équitable dans l'esprit de la jurisprudence
européenne.
Il souhaite le dépaysement de l'affaire hors de la zone de la Cour d'Appel de Rennes.
Il semblerait que les juges de Saint-Malo ont bien compris la démarche de ce père de famille.
Décision du tribunal correctionnel de Saint-Malo :
la consignation est fixée raisonnablement à 1 000€ dans un délai d'un mois, sous réserve de la
réponse positive à la démarche tardive de demande d'aide juridictionnelle. L'affaire est renvoyée
au 8 juillet, le temps de permettre au Parquet Général de se prononcer sur un éventuel dépaysement
du procès.
La demande de dépaysement n'est, finalement, peut-être pas justifiée.

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